mercredi 3 février 2010

Haiti renaitra

Notre génération n'oubliera jamais que notre pays a subi une catastrophe épouvantable le 12 Janvier 2010 avec un nombre extraordinaire de vies perdues, on dit 200 000 mais qui vraiment peut confirmer ce nombre. Chaque journaliste a eu la chance de commenter sur Haiti. Certains de ces commentaires sont méchants et d'autres l'ont été encore plus.  Pour Haiti la vie doit continuer, nos pertes sont énormes mais nous avons la chance de voir un avenir meilleur.  Les problèmes sociaux qui nous concernent tous seront adressés et solutionnés au nom du peuple haïtien. Paix aux âmes de ceux qui sont partis trop tôt dans ce cataclysme.  J'ai pleuré nos morts avant leur mort car je me plaignais de notre problème chronique de carence de ceci et de cela.  J'ai dit à ma femme en pleurant que je regrette déjà pour ceux qui vont mourir faute de soins.  J'ai pleuré Anaika St Louis cette petite fille de 11 ans qui a dit à sa mère: "Maman, ne me laisse pas mourir".  c'était peut-être son dernier mot.  Nous avons pleuré nos morts avec nos enfants et nous pensons aussi à ceux qui ont survécus, à ceux qui sont devenus orphelins, aux veufs et aux veuves, aux handicapés et aux sans-abris.  Nous vous présentons nos vœux de sympathies tout en promettant de venir vous tendre une main secourable durant le cours de la reconstruction de notre pays.

Une nation ne meurt pas, elle peut souffrir et voir ses enfants périr sous les coups durs de la nature ou de la guerre mais quoiqu'il arrive Haiti renaitra et je veux y graver mon nom car j'aime Haïti, elle est ma mère.  Le cri de la mort a fait écho et le monde a entendu notre cri et a répondu, nous a aidé et continue à nous aider. Les insignifiants qui ont réagi négativement vis-à-vis de mon pays ont déjà payé le prix car ils se sont fait ridiculisés comme d'habitude par la presse américaine et l'opinion publique internationale.  Ils sont relégués au dernier plan et sont devenus quantité nulle. 

Les Etats-Unis, le pays dans lequel j'habite avec ma famille, nous a montrés de la sympathie et ont pris les rennes pour faire passer l'aide internationale.  Quoique les critiques faisant penser à une occupation continuent nous restons ferme et croyons que certaines fois il devient nécessaire de se fermer les yeux sur ce qui semble être un problème si le résultat peut être bénéfique à court et à  long terme. 

La France, le pays auquel nous devons notre héritage francophone, n'était pas indifférente au cours de cette période noire de notre histoire mais je veux bien redire que ce pays doit (devrait) avoir plus d'intérêts en Haïti que les Etats-Unis.  Nos voisins du Nord ne nous comprennent pas toujours mes nos anciens colonisateurs devraient pouvoir comprendre que nos patrimoines national, culturel et intellectuel ont un lien direct et étroit avec la France.

Sortir Haiti de ce marasme naturel et artificiel nécessite le déploiement des élites intellectuelles haïtiennes tant en Haiti que dans la diaspora aux fins de planifier la reconstruction des institutions, la législation relative aux failles sociales qui ont causé la mort de ceux qui n'auraient pas du périr et d'autres projets visant à faire fonctionner l'économie de la nation de manière à ce que les routines journalières approvisionent positivement l'atmosphère funèbre qui pése sur les villes directement affectées par le séisme.

Nous nous mettons à la disposition de notre pays et nous ne serons pas des spectateurs mais nous allons travailler pour que les petites et grandes choses se fassent et que dans 2 à 5 ans nous voyons un changement.

Je me fais le porte parole de ma nation et de mon peuple, le peuple haïtien. Au nom de ma famille, la grande famille haïtienne, mes collègues et amis, je veux dire merci au monde entier pour avoir volé au secours de mon pays, Haïti au cours de ses moments de détresse.  Ce bienfait ne sera jamais oublié. 

J Gabriel Benoit
Fondateur/PDG Hawches, Inc.

Atlanta, GA 2 Février 2010

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